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Exemples extraits du livre: « Le placebo c’est vous » de Joe Dispenza

 

La puissance de la visualisation (Garfield humour)La puissance de la visualisation (Garfield humour)

Vous avez peut-être entendu parler de l’histoire de ce major américain qui fut emprisonné dans un camp de concentration au Vietnam; pour ne pas perdre la raison, chaque jour ce soldat s’imagina mentalement en train de pratiquer le golf sur un parcours spécifique, ce qui lui permit d’ailleurs d’obtenir un score parfait lorsqu’il fut de retour chez lui, après sa libération.

Peut-être avez-vous aussi entendu parler d’Anatoli Chtcharanski (connu ultérieurement sous le nom de Natan Sharansky), ce dissident et militant des droits de l’homme qui passa plus de neuf ans dans les geôles de l’Union soviétique après avoir été faussement accusé, dans les années 1970, d’espionnage pour le compte des États-Unis. Sharansky, qui passa 400 jours de sa peine de prison enfermé dans une petite cellule sombre et glaciale, joua chaque jour mentalement aux échecs contre lui-même, en mémorisant scrupuleusement les coordonnées et les mouvements sur l’échiquier ainsi que les positions de chacune des pièces. Après sa libération, il émigra en Israël, où il devint, quelques années plus tard, ministre dans différents cabinets du gouvernement israélien. Lorsque Garry Kasparov, le champion mondial du jeu d’échecs, se rendit en Israël en 1996 pour jouer une partie simultanée contre 25 Israéliens, il fut battu par Sharansky.

Aaron Rodgers, le quart-arrière de l’équipe de football américain des Packers de Green Bay, imaginait lui aussi certaines passes dans sa tête, qu’il exécutait souvent avec précision sur le terrain, quelques jours plus tard. Lors de l’édition 2010 du Super Bowl, l’équipe des Packers de Green Bay, classée sixième tête de série, remporta une incroyable victoire, sur le score de 48 à 21, dans un match de séries éliminatoires contre l’équipe des Atlanta Falcons, qui était alors classée tête de série. Ce jour là, Aaron Rodgers connut une réussite fabuleuse avec 31 passes complétées sur 36 pour 366 verges (soit 86,1 %) et 3 touches, ce qui représentait le cinquième meilleur pourcentage de passes réussies en séries éliminatoires de tous les temps.

« En sixième, un entraîneur nous a enseigné l’importance de la visualisation», déclara un jour Rodgers à un journaliste sportif travaillant pour USA Today. « Lorsque je suis en réunion, quand je regarde un film ou lorsque je suis couché dans mon lit avant de m’endormir, je me visualise toujours en train d’effectuer ces passes. En fait, j’ai pensé à la plupart des passes bien avant de les mettre en pratique sur le terrain. Même quand je me repose sur mon canapé, je ne peux m’empêcher de me visualiser en train de les faire.» Rodgers parvint aussi à éviter avec brio trois plaquages potentiels lors de ce match légendaire. « J’avais visualisé la majorité d’entre eux avant même qu’ils ne se produisent», déclara-t-il ultérieurement.

Bien d’autres athlètes professionnels ont eu, eux aussi, recours à la technique de la répétition mentale pour atteindre leurs objectifs, dont le golfeur Tiger Woods, le lanceur de base-ball Roy Halladay et les stars du basket-ball, Michael Jordan, Larry Bird et Jerry West.

Le grand champion de golf, Jack Nicklaus, écrivit ce qui suit dans son ouvrage intitulé Golf My Way:

« Je n’ai jamais frappé une balle, même lors d’une simple pratique, sans avoir une représentation très aiguë et très nette du mouvement dans ma tête. C’est comme dans un film en couleurs. Tout d’abord je visualise la balle là où je veux qu’elle s’arrête, toute petite et toute blanche, posée sur l’herbe brillante et verte. Ensuite, la scène se transforme rapidement et je « vois» la balle se rendre là où je veux : en fait, je vois le chemin qu’elle suit, sa trajectoire, sa forme et même son comportement lorsqu’elle touche le sol. Puis une sorte de fondu au noir se produit et dès que la scène suivante apparaît, je peux me visualiser en train d’effectuer le swing parfait, celui qui transformera les images précédentes en réalité. C’est uniquement au terme de ce petit numéro privé, façon Hollywood, que je sélectionne un fer et que je m’avance vers la balle »

Joe Dispenza: doctorat en Chiropratique, sa post formation a porté sur la neurologie, les neurosciences, les fonctions et la chimie du cerveau, la biologie cellulaire, la formation de la mémoire, le vieillissement et la longévité.

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