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Que savons nous de l’ampleur et de l’impact réel des croyances ?

 

Bon, monsieur Smithers, quand avez-vous découvert que votre sens du moi était juste une illusion?« Bon, monsieur Smithers, quand avez-vous découvert que votre sens du moi était juste une illusion? »

Dans mes conférences, quand je parlais de croyances la plupart des personnes pensaient aux croyances religieuses mais le champ des croyances est beaucoup plus large et influence positivement ou négativement tous les aspects de notre vie:

 

 

-→ notre santé et notre façon d’avancer en âge

-→ nos relations amoureuses, amicales et professionnelles

-→ notre manière d’aborder le monde du travail

-→ notre lien à l’argent

-→ le développement de nos capacités et de nos aptitudes

-→ notre vision spirituelle

bref notre façon d’évoluer dans la vie en général

C’est un domaine vaste et passionnant et nous allons pour l’instant explorer ici essentiellement l’aspect de la vitalité et du vieillissement.

Tout d’abord qu’est ce qu’une croyance?

La croyance est le fait de croire, c’est-à-dire de tenir quelque chose pour véritable ou réelle, d’être persuadé ou intimement convaincu qu’elle est vraie ou qu’elle existe. Par extension, le terme croyance désigne des opinions qui ont la forme de convictions intimes, de certitudes, d’atentes, de suppositions ou de conclusions.

Exemples

-→ j’ai une santé fragile, comme ma mère

-→ j’ai une belle vitalité qui vient de mon père

-→ mes relations amoureuses se terminent mal en général

-→ j’ai de la chance avec les hommes que j’ai rencontré

-→ l’argent ne rend pas heureux

-→ l’argent m’aide à réaliser mes rêves

-→ dieu n’existe pas

-→ dieu existe

-→ la vie est profondément injuste

-→ la vie est tellement magnifique

La première difficulté qui apparaît quand on parle de croyances c’est que nous les voyons surtout comme des réalités basées sur nos observations ou expériences. Ce qui est vrai dans certains cas, quand nous vivons une expérience et que nous en tirons une conclusion.

Si une expérience se répète ça peut devenir une certitude voire une identité:

-→ je suis toujours patraque, tout va de travers

-→ je suis grognon, c’est mon caractère, c’est comme ça

-→ je n’ai jamais de chance

-→ je suis protégé par une bonne étoile

Le plus souvent nos croyances sont adoptées sans que nous nous en rendions compte. elles sont véhiculées par nos parents ou la conscience collective et nous les tenons pour vraies. Ce sont les plus insidieuses parce que les plus largement partagées et par conséquent invisibles parce que tout le monde croit la même chose.

Et ceci nous amène aux croyances sur la vitalité et sur le vieillissement car c’est le domaine où le consensus règne le plus. Même si les approches alternatives existent, le fond sonore dominant c’est la croyance qu’on « attrape » les maladies (merci Louis Pasteur) . Ce qui nous positionne en victime potentielle permanente des bactéries, des microbes et des virus. Or rien n’est plus faux si l’on prend soin d’étudier les travaux d’Antoine Béchamp biologiste contemporain de Pasteur qui a découvert les microzymas et ceux de Gaston Naessens également biologiste qui a démontré l’existence des microzymas ou somatides et comment la transformation s’opère en réalité de l’intérieur et non pas de l’extérieur comme le « croyait » Pasteur. Cette nouvelle biologie s’appelle le polymorphisme et elle est développée également par le Dr Dennis Myers et le Dr Robert Miller.

La notion de preuve dans les croyances:

La façon la plus rapide de repérer une croyance c’est quand quelque chose est affirmé sans preuve. Quelqu’un vient de me déclarer à l’instant: « Nous vivons dans un monde matériel et il n’y a rien d’autre en dehors de ce monde ». Il n’y pas de preuve, pas plus que l’affirmation inverse d’ailleurs, à moins d’avoir fait une NDE (expérience de mort éminente) ou une expérience mystique ce qui restera de toute façon une preuve individuelle. Les croyances sont néanmoins souvent soutenues par des « preuves » qui viennent renforcer les croyances. C’est ce qui rend la croyance plus solide, plus il y a de preuves plus la croyance s’apparente à une réalité.

Par exemple, si je fais plusieurs fois l’expérience de rencontrer des personnes qui finissent par me faire souffrir, de plus en plus de certitudes vont s’installer autour de différentes croyances qui pourraient se développer ainsi:

-→ je n’ai pas de chance dans mes rencontres

-→ je n’ai que ce que je mérite parce j’ai fait moi même souffrir d’autres personnes

– →les gens sont foncièrement mauvais

Les « toujours » et les « jamais » en tant que généralité

Un autre façon de repérer facilement une croyance c’est l’usage de la généralité. Et les propos qui contiennent les mots comme ‘toujours » ou « jamais » sont des généralités qui révèlent une croyance:

-→ je n’ai jamais de chance

-→ il faut toujours que ça finisse mal

C’est une façon de projeter sur le monde une déformation de la réalité que nous prenons ensuite pour vraie.

Les croyances ou les convictions sont des prophéties auto réalisatrices qui vont attirer de nouveau les mêmes expériences. Seule une recherche de la croyance racine permettra de sortir du cycle. Cette croyance pourrait être: « les autres ont plus de pouvoir que moi » ou « j’ai moins de pouvoir que les autres ».

La notion de création:

Certaines personnes parlent de la loi d’attraction en lien avec la volonté. Comment attirer ce que l’on veut. Ou l’expression « vouloir c’est pouvoir ». C’est vrai que ça fonctionne parfois mais quelle énergie dépensée dans cette façon d’aborder la création.

La réalité est que nous attirons ce que nous croyons être et ce que nous croyons que le monde est. Et si la croyance est pure, non perturbée par une autre croyance contradictoire ou une croyance parasite, ça fonctionne naturellement sans effort. En présence d’un parasitage, la création sera freinée voire impossible… tout dépend de ce en quoi nous croyons le plus. Si je crois par exemple que je peux obtenir mon CAPA et devenir avocat et que je n’ai pas de croyance parasite sur ce thème, j’ai toutes les chances d’y parvenir.

Si je développe une croyance qui doute comme:

« est-ce que j’aurais vraiment le courage d’étudier toutes ces lois ennuyeuses »

« est-ce que je serais vraiment capable de m’exprimer et d’être brillant en public »

le résultat risque fort de ne pas être le même, tout dépendra de l’intensité des croyances en jeu.

L’interaction entre le monde et nous n’est rien d’autre que le miroir interactif de nos croyances. En matière de création ou de manifestation, la croyance n’est pas nécessaire.

L’intention et l’attention sont les deux aptitudes fondamentales de la conscience et une claire intention mettra en éveil notre attention pour favoriser la manifestation.

Il y a tant d’informations de souffrance dans le monde où nous vivons que nous avons du mal à garder une image sereine, lumineuse et rayonnante de nous. Notre relation à la santé est fréquemment en premier lieu « la peur de la perdre » et donc une croyance sous-jacente que nous pourrions la perdre.

Une bonne vitalité est le résultat d’une ouverture continuelle de la conscience qui se nourrit des obstacles. Ce n’est pas un état figé mais une dynamique d’épanouissement sans cesse croissant.

La maladie est le résultat d’une somme de discordes non portée à la conscience. Ce n’est pas un état stable mais quelque chose qui évolue vers une désorganisation croissante.

Surtout si on s’adresse aux symptômes avec des remèdes qui ne sollicitent pas la conscience. 8 millions de français prennent des tranquillisants ou hypnotiques pour assourdir la conscience. 48 boites par personne et par an. 89% des personnes de plus de 65 ans prennent des médicaments de façon régulière. (réf: site de pharma.fr)

La conscience humaine peut vite devenir un jardin déshabité… la place est libre pour tout ce qu’on peut imaginer…

Les exemples de dépassement des croyances collectives:

Si l’on regarde le passé, les exemples abondent. Il y a seulement quelques dizaines d’années personne ne croyait à la possibilité de faire voler une masse métallique de plusieurs tonnes… il a fallu que quelqu’un transcende les croyances collectives pour que cela puisse se réaliser. Il en va de même pour toute la technologie moderne qui s’est développé ces dernières décennies.

En terme d’alimentation, la croyance collective c’est qu’on ne peut pas rester très longtemps sans manger sinon on meurt de faim. Depuis 20 ans il existe des personnes qui se passent totalement de nourriture. Le film « Lumière » montre bien la réalité du phénomène, notamment cet indien de 80 ans qui lui s’est arrêté de manger à l’âge de 14 ans et qui s’est prêté aux tests sous haute surveillance en milieu hospitalier en Allemagne pour vérifier d’une part qu’il ne s’alimentait pas et aussi pour comprendre comment son corps fonctionnait. Son urine par exemple est recyclée automatiquement de façon interne et ce qui ressort de cette expérience c’est que le corps semble capable dans certaines conditions, car mourir de faim existe, de produire ce dont l’organisme a besoin. La condition première semble être le choix conscient de vivre cette expérience, elle n’est pas subie.

Tous les exploits en général sont le résultat d’un dépassement de croyances collectives qui disent que ceci ou cela est impossible.

Approcher et caresser des requins par exemple, plusieurs personnes arrivent aujourd’hui à caresser le requin sur le nez qui se laisse faire, se met quasiment à la verticale en immobilité tonique, semble s’endormir quelques instants, puis repart. Les requins n’ont pas changé, c’est l’homme qui a changé sa vision.

Il faut une certaine dose de courage ou de folie pour transcender la croyance collective quand on est le premier à le faire et que personne ne l’a jamais fait.

J’ai fait l’expérience de marcher sur le feu sur un campus un 31 décembre à minuit en Californie et il m’a fallu dépasser quelques croyances limitantes personnelles mais je n’étais pas le premier et le fait que d’autres personnes l’avaient déjà fait avant moi a été capital dans ma décision de traverser les 15 mètres de brasier incandescent.

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