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L’intrication quantique : l’expérience d’Aspect
En 1983…la technologie ayant largement évolué, un physicien, M. Alain Aspect, prépara à Paris une expérience décisive pour mettre en évidence l’intrication quantique. Cette expérience était un véritable tour de force, car malgré les progrès de la science elle restait d’une complexité inouïe à mettre en œuvre.
Voici en quelques mots à quoi ressemblait cette expérience : Dans un laboratoire, un atome unique a été isolé. Une décharge d’énergie laser est envoyée sur cet atome, qui réagit vivement en émettant 2 photons qui filent à la vitesse de la lumière dans deux directions diamétralement opposées. Tout ce passe comme prévu et deux appareils sophistiqués attendent chacun de ces 2 photons pour les analyser. Ces deux photons, émis exactement en même temps par un seul atome, se trouvent dans le fameux état intriqué et sont donc des jumeaux quantiques.
Chacun de ces photons est caractérisé par une valeur appelée spin, qui peut prendre comme valeur 1 ou -1. Pour imager la chose, c’est comme si un photon pouvait s’habiller en noir ou en blanc. Le spin étant réputé parfaitement aléatoire et imprévisible, il était donc statistiquement possible qu’un des deux photons émis par l’atome-mère soit habillé en noir pendant que son jumeau serait habillé en blanc. Une chance sur deux…
Et surprise, analyse après analyse, systématiquement, quand l’un des photons-jumeaux était habillé de noir, l’autre était également habillé en noir. Idem pour le blanc…
Devant les chercheurs médusés, les statistiques en prenait un coup. L’expérience fut poussée à ses limites, recommencée autant de fois que nécessaire, et finalement, l’extraordinaire conclusion fut la suivante : «Quelque soit la distance qui sépare deux particules intriquées, elles interagissent instantanément l’une sur l’autre» Bien que présentée comme ça, cette conclusion a juste mis la tête à l’envers des physiciens du monde entier. Et franchement, il y avait de quoi, car tout est dans la signification des mots…
Des conséquences impressionnantes
Par le terme « interagir », il faut comprendre « communiquer». Ainsi, nos photons-jumeaux communiquent entre eux… Ça n’a l’air de rien comme ça, mais imaginez quand même que ces particules si infiniment minuscules, à l’extrême limite de la matière, s’échangent au moins une information. Alors que certains pensent encore que la capacité de communication est exclusivement réservée à l’homme et à son cerveau, ce phénomène ramène à un peu d’humilité…
Sur le plan pratique, nos deux photons-jumeaux étant intriqués, connaître le spin d’un de ces photons (donc la couleur de son costume), c’est connaître immédiatement la couleur du costume de son jumeau.
Ça vous paraît un peu juste pour déboucher le champagne ? Alors continuons…
Quand nous lisons «quelque soit la distance qui les sépare», nous imaginons nos deux photons-jumeaux plus ou moins loin l’un de l’autre. Mais pour les physiciens, ce «quelque soit» signifie que cette distance peut être de l’ordre de quelques dixièmes de millimètres ou de plusieurs milliards de kilomètres ! Ceci signifie que si l’un de nos jumeaux intriqués était sur Terre, et l’autre sur la planète Pluton, aux confins de notre système solaire, ils pourraient malgré tout échanger des informations. Informations qui pourraient être la température, par exemple… Si le spin du photon sur Pluton est affecté par la température qu’il fait là-bas, l’autre resté sur Terre le sera aussi, et les physiciens pourraient avoir accès à la météo de Pluton.
Voilà qui est déjà un peu mieux avec une telle application, non ? Mais ce n’est pas fini…
En langage de physicien, « instantanément » signifie que la vitesse de la lumière, qui est quand même actuellement chronométrée à 300 000 kilomètres par seconde ( 7 fois le tour de la Terre en moins d’une seconde…) et qui était considérée comme une limite de vitesse absolue, vient de prendre une sacrée claque…larguée… défaite à plate couture… aux fraises…!
Le « comment » de la communication de ces particules reste pour le moment un mystère absolu pour les physiciens… par contre trouver des applications potentielles à l’intrication quantique et aux vertigineuses possibilités d’une communication instantanée n’est pas un souci : les scientifiques ont des rêves plein leurs cartons. Mais maîtriser techniquement le phénomène, voilà leur vrai défi.
Pourtant l’intrication quantique n’a pas attendu sa découverte par la science pour se mettre à exister… toutes les disciplines qui se servent de l’action à distance, la Géobiologie, le Magnétisme, le Reiki, le Spiritisme, sont des applications fonctionnelles de l’intrication quantique, connues et accessibles depuis des temps très anciens… et des milliers de personnes se servent de ce phénomène tous les jours le plus naturellement du monde.