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Etape 2: reconnaissance de mon scénario limité

 

Dans le monde matériel tout est en équilibre. Que vous soyez debout ou sur un vélo, vous êtes toujours en recherche d’équilibre sinon badaboum, la sanction arrive immédiatement ! Une fois par terre vous êtes de nouveau en équilibre.

Sur le plan psychologique il semblerait que ce soit la même chose. Ne dit-on pas « c’est quelqu’un d’équilibré » ? Ou l’inverse « c’est un déséquilibré, enfermez le » !

Le fait est que toute tension engendre un déséquilibre psychologique et par conséquence un déséquilibre physique. Une tension est une attitude excessive qui peut s’exprimer sous les multiples formes suivantes :

► Mécontentement

► Critique

► Insatisfaction

► Admiration

► Idéalisation

► Surestimation

► Vanité

► Sentiment de supériorité

► Culpabilité

► Insuffisance

► Suffisance

Etc.

Et si ces attitudes excessives, qui nous mènent généralement sur des chemins qui ne sont pas les nôtres, avaient comme seule et même source l’importance exagérée que nous donnons aux choses ?

Comme par exemple la surestimation de ses qualités : « je suis quelqu’un important » ou « je fais un travail important ». Comme le dénigrement des ses défauts : « je suis bon à rien » ou « je ne suis pas capable » Comme accorder une signification trop grande à un évènement ou à une chose : « c’est tellement, tellement, tellement important pour moi ce qui se passe dans ma vie en ce moment … »

Dans tous ces cas de figure, des forces de rééquilibrage entrent en action et vont nous manipuler comme une marionnette et nous embarquer dans des scénarios plus ou moins indésirables. Par scénario, j’entends l’histoire, la fiction, les fariboles que nous nous racontons pour tout cela ait un SENS…

On peut observer que pour rétablir l’équilibre, la nature engendre des forces compensatoires qui nous reviennent sous la forme de scénario de fréquence contraire à nos attentes.

On entend d’ailleurs souvent : « les ennuis attirent les ennuis »… « La tartine tombe toujours du côté beurrée »… n’est ce pas ? La célèbre loi de Murphy n’est rien d’autre que la constatation de la physique quantique à savoir « les choses se produisent selon nos attentes »… mais à sens unique dans le sens du pire ! C’est normal, comme on s’attend le plus souvent au pire qu’au meilleur ça devient la loi de « l’emmerdement maximum » (autre nom donné à la loi de Murphy).

La bonne nouvelle c’est que ça marche également dans l’autre sens mais étrangement il n’y a pas eu de loi pour la tartine qui tombe du bon côté… mais si les choses se produisent selon nos attentes, la loi de la facilité ou de la « fluidité maximum » devrait aussi exister.

Ne dit-on pas « l’argent attire l’argent»…Cette voie a toutefois été empruntée maladroitement par la pensée positive et la visualisation créatrice mais ça ne fonctionne pas souvent peut-être pour la raison suivante : quand on est dans la spirale négative, on est dans un état d’esprit, dans des pensées et des attitudes qui engendrent une fréquence particulière et nous connectent qu’à des réalités de même fréquence. Avoir des pensées positives ou faire de la visualisation d’un autre scénario en restant dans cette même fréquence ne peut pas vraiment marcher. La pensée positive cache souvent la résistance aux expériences dites négatives : Dire « ça va marcher !!!, ça va marcher !!! » cache souvent « je ne veux surtout pas que ça foire ».

Cette étape consiste à prendre conscience de l’importance excessive que nous attribuons dans un domaine particulier qui nous intéresse et à la ramener à un niveau normal voire à un niveau zéro. Le déséquilibre et la tension seront alors remplacés par l’équilibre et la paix.

Exploration des attitudes excessives

Choisissez  dans le tableau des attitudes excessives, en bas de la page, l’attitude la plus excessive et pour laquelle vous ressentez le plus d’importance et le plus de négativité. (vous pouvez bien sûr choisir votre propre attitude si elle n’est pas sur la liste)

Sur une échelle de 0 à 10 donnez lui une note qui indique votre degré d’importance. 0 étant sans importance aucune et 10 une importance capitale.

Sur une échelle de 0 à 10 donnez lui une note qui indique votre degré de négativité (en pensée, en parole et/ou en acte). 0 étant sans négativité aucune et 10 une négativité maximale.

Cette attitude excessive peut s’appliquer à un domaine spécifique qui concerne votre vitalité, vos relations, l’argent… ou à plusieurs, peu importe.

Notez cette attitude pour l’étape suivante qui consiste à localiser la croyance qui engendre cette attitude.

Exemple: mon attitude excessive est l’insatisfaction et je la note d’importance 7 et de négativité 9.

Exploration des croyances

On ne peut pas parler de scénario limité sans parler de la croyance et de son impact. La croyance est comme un soleil qui irradie et infiltre notre être, nos pensées, nos sentiments, nos émotions, nos comportements et façonne nos perceptions de nous-mêmes et du monde.   Elle impacte également notre corps et la matière en bien ou en mal selon sa nature et son intensité.

Une croyance peut prendre la forme d’une conclusion que l’on fait généralement après une expérience:

► je ne ferai plus jamais cela

► on ne peut pas faire confiance aux hommes

► je ne m’en remettrai pas

d’une certitude acquise de notre culture:

► Il n’y a plus rien après la vie

► mon corps se détériore lentement mais sûrement

► à mon âge, c’est plus possible

ou encore d’une attente qui est plus subtile et basée sur les expériences répétitives du passé… par habitude on s’attend à revivre la même expérience.

► à chaque fois que je vois ma mère, ça se termine mal

► tous les printemps le pollen me rend malade

► quand je me retrouve dans un groupe, je m’ennuie

J’ai personnellement eu des difficultés à une période de ma vie avec les groupes. J’étais mal à l’aise et surtout je m’ennuyais à mourir. Jusqu’au jour où je me suis rendu compte que je portais cette attente (que les groupes sont ennuyeux) avec moi  et c’est ce que je vivais.

Une belle exploration personnelle vaut mieux que mille discours…

Protocole en deux questions répétitives pour trouver une croyance:

Le plus simple c’est de partir de ce qui est connu à savoir l’expérience indésirable que nous vivons. Pour reprendre mon exemple d’insatisfaction, je commence en me posant cette première question:

« Quelle croyance une personne pourrait avoir pour vivre l’insatisfaction?

réponse: « je n’ai que ce que je mérite… »

puis, deuxième question:

qu’est ce qui prouve que cette croyance est vraie?

réponse: « je rencontre toujours des personnes qui finissent par me faire souffrir »

(Boucler sur les deux questions jusqu’à  réaliser la croyance qui génère l’expérience d’insatisfaction.)

question: « quelle croyance une personne pourrait bien avoir pour vivre ce type d’expérience? »

réponse: « c’est mon karma, je paye mes erreurs… ça me poursuit…« 

question: qu’est ce qui prouve que cette croyance est vraiment vraie?

réponse: « ben j’ai fait souffrir aussi pas mal de gens…« 

question: « quelle croyance une personne pourrait  bien avoir pour vivre cette d’expérience d’insatisfaction? »

réponse: « les gens sont profondément mauvais… »

question: quelle preuve te fait croire que cette croyance est vraie?

réponse: « je le vois bien que ça fini toujours mal... »

question: « quelle croyance une personne pourrait bien avoir pour vivre ce type d’expérience?

réponse: « l’autre a plus de pouvoir que moi… »

question: quelle preuve tend à montrer que cette croyance est vraie?

réponse: « 

Bingo! la croyance liée à l »insatisfaction a été localisée.

A vous de jouer! Quand vous avez trouvé une croyance, vous avez le choix entre la conserver… la renvoyer d’où elle vient… en faire des confettis!  C’est votre monde!

Note: ce travail peut se faire seul bien sûr mais l’idéal c’est de faire ce travail à deux ou en groupe. Chacun peut intervenir et répondre aux 2 questions, le résultat est plus rapide car le groupe agit comme un catalyseur.

Suite: étape trois: création de mon scénario illimité

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