________________________________________________________________________

Epigénétique: nos gènes dansent avec notre conscience

 

Le biologiste Bruce Lipton, Ph.D., explique la différence importante entre le déterminisme génétique et l’épigénétique dans une interview avec le magazine Super Consciousness :

« La différence entre les deux est importante parce que cette croyance fondamentale appelée déterminisme génétique signifie littéralement que nos vies, qui sont définis comme nos traits de comportement physique, physiologique et émotionnel, sont contrôlés par le code génétique. Ce type de système de croyance donne une image visuelle de personnes comme étant des victimes ! Si les gènes contrôlent notre fonction de la vie, nos vies sont contrôlées par des choses hors de notre capacité à les changer. Cela conduit à la victimisation que les maladies et les maladies qui courent dans les familles sont propagées à travers le passage de gènes associés à ces attributs. Les données de laboratoire montrent que ce n’est pas vrai ».

Rien n’est écrit !

En effet, avec l’épigénétique, rien ne semble inscrit définitivement dans nos gènes… L’hérédité ne serait plus inéluctable… Et en suivant ce chemin, une dernière question se pose à ceux qui croient au karma (loi des causes et des effets) : celui-ci pourrait-il aussi être modifié par un changement de style de vie ? Voilà d’intéressants débats en perspective.

L’épigénétique nous apprend que notre environnement, notre mode de vie, les événements de notre existence influent sur nos gènes. Ils les ouvrent ou les ferment (avec tous les intermédiaires possibles) de manière continuelle et naturelle. Ces modifications génétiques sont nécessaires à notre adaptation au monde présent. Le monde change sans cesse, il nous faut donc bouger avec lui. Il apparaît logique que notre génome ne soit pas fixé définitivement, contrairement à ce qui nous est souvent présenté. Il faut au contraire qu’il puisse se modifier selon les circonstances rencontrées durant la vie.

Provoquons notre guérison

Des recherches sur la génétique sont actuellement réalisées aux quatre coins du monde. Elles sont bien sûr passionnantes. Mais elles ne nous éclairent toujours que sur le comment : comment telle ou telle mutation génétique entraîne-t-elle une maladie, un excès ou un déficit d’une protéine. Elles n’expliqueront jamais pourquoi cette anomalie génétique s’est produite. C’est pourtant là l’essentiel. Car comme l’étude sur le cancer de la prostate nous l’a démontré, des changements bénéfiques pourraient faire disparaître ces anomalies, les corriger ou les amoindrir de façon telle que la maladie disparaîtrait…

Utopie diront certains. Je ne le pense pas, car l’être humain à un potentiel d’auto-guérison incroyable, j’en veux déjà pour preuve l’effet placebo et les résultats souvent stupéfiants obtenus avec des approches très variées allant de l’hypnose à la sophrologie en passant par l’intention consciente…   Les seules limites à notre extraordinaire pouvoir de guérison sont nos croyances limitantes et notre imagination déficitaire…

Car si les événements de notre vie peuvent modifier négativement nos gènes, d’autres événements peuvent tout aussi bien les changer bénéfiquement… Rien n’est écrit, rien n’est obligatoire. Alors, au lieu d’attendre l’arrivée d’une hypothétique guérison miraculeuse, à nous de la provoquer en changeant notre mode de vie et surtout nos croyances. Nos gènes n’attendent que cela!

L’origine de notre ADN est encore inconnue

Le paradigme de la théorie de l’évolution a volé en éclats ces dernières décennies. Le chimiste Ilya Prigogine, prix Nobel de chimie affirme: « La probabilité statistique que que les structures organiques et les réactions harmonisées les plus précises qui caractérisent les organismes vivants aient été générées par hasard est nulle ».

Le mathématicien et physicien suisse Marcel Golay a calculé que la probabilité que la protéine vivante la plus simple puisse se former par hasard  est de 1 sur 10 puissance 450. Imaginez le chiffre 1 avec 450 zéros derrière.

D’autres chercheurs vont plus loin encore en se basant sur le nombre d’enzymes reconnus comme étant nécessaires à la vie avec une chance 1  sur 10 puissance 40.000 autant dire en langage plus imagé qu’il y a autant de chance qu’une tornade balayant un entrepôt de ferraille puisse assembler un Boing 747 à partir des débris éparpillés.

Alors si les scientifiques commencent à dire que ce n’est pas le hasard qui a créé notre espèce Homo sapiens (le terme scientifique d’aujourd’hui est HAM « homme anatomiquement moderne ») il y a 200.000 ans apparue spontanément sans rapport génétique avec les espèces précédentes, ne faudrait-il pas relire attentivement les anciens écrits, notamment sumériens, qui parlent clairement d’une origine intentionnelle? Pour l’instant le mystère reste entier…et les questions existentielles comme « qui sommes-nous?  » et « d’où venons-nous? » restent sans réponse, mais le fait d’avoir mis en lumière que nous ne venons pas du hasard de l’évolution est un bon début de réponse en soi!

RETOUR au Sommaire

Retour en haut