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Comment discerner instantanément le vrai du faux?
KINÉSIOLOGIE :
Etude des muscles et de leur mouvement particulièrement appliquée au conditionnement physique (du grec kinésies, mouvement, et logos, étude)
Notre corps connaît la vérité
Nous avons tous au bout de nos doigts un moyen de détecter avec une grande précision la vérité de la fausseté, le favorable du défavorable, ce qui soutient la vie et ce qui ne la soutient pas.
En testant un produit, une information, une opinion, une doctrine, un symbole, un enseignement, une entreprise ou un projet, nous pouvons instantanément savoir si ce que nous testons nous rend plus faible ou nous rend plus fort.
Ceci est déjà très étonnant en soi mais le plus intéressant est que la réponse musculaire est universelle. Si nous faisons tester le même sujet par 1000 personnes, le test musculaire réagira de la même façon. Que la personne connaisse le sujet ou pas. Que le sujet soit visible ou pas. Le sujet du test peut très bien être contenu physiquement dans une enveloppe, ou tout simplement le nom du sujet inscrit un papier ou une photo d’un produit ou de quelqu’un visible ou caché: la réponse sera invariablement la même pour tout le monde.
Pourquoi ? Comment expliquer ce phénomène ? Tout simplement parce que tout ce qui existe à une énergie propre, une vibration spécifique qui peut être mesurée directement sur un muscle. La conscience et le corps savent. Chaque muscle est connecté à un organe spécifique correspondant et chaque muscle est aussi associé à un méridien d’acupuncture donc quand la présence d’un sujet affaiblit ou tonifie nos muscles c’est toute notre physiologie qui est affectée y compris notre système immunitaire.
Historique de la Kinésiologie
Historiquement, c’est le docteur Georges Goodheart (sic) fondateur de la spécialité qu’il appela kinésiologie appliquée qui en 1971 découvre que des stimuli physiques bienfaisants, par exemple des compléments alimentaires, augmentent la force de certains muscles tandis que des stimuli hostiles, comme un édulcorant chimique, provoquent un soudain affaiblissement des muscles. Il en déduit que le corps « sait » ce qui est bon pour lui ou pas.
n 1973 le docteur John Diamond affine cette spécialité et crée une nouvelle discipline appelée kinésiologie comportementale, il découvre que les stimuli émotionnels et intellectuels positifs ou négatifs renforcent ou affaiblissent également les muscles examinés.
Je ne vais pas m’étendre ici sur la méthode que vous connaissez peut-être sinon vous la trouverez sur internet ou dans les livres spécialisés mais pour faire le test avec le bras, il faut être deux. Le test avec le pouce et l’index en forme de O peut être fait seul. Dans les deux cas, quand une produit ou un sujet vous affaiblit, le tonus est faible (le bras se baisse ou les doigts se décollent facilement) et si le produit ou le sujet testé vous renforce le tonus est solide (le bras résiste ou les doigts ne s’écartent pas).
Les 17 niveaux de conscience
De bas en haut, les niveaux de conscience sont : la honte, la culpabilité, l’apathie, le chagrin, la peur, le désir, la colère, la fierté, le courage, la neutralité, la bonne volonté, l’acceptation, la raison, l’amour, la joie, la paix, l’éveil.
C’est comme une échelle logarithmique, donc il y a bien moins de gens aux niveaux supérieurs qu’il n’y en a aux niveaux inférieurs. Monter d’un niveau à un autre provoquera un énorme changement dans notre vie.
Honte
Ce niveau de la honte est dangereusement proche de la mort, qui peut être choisie par honte, comme suicide conscient, ou subtilement choisie par le refus de prendre les mesures nécessaires au prolongement de la vie. La mort par accident évitable est chose commune ici. Nous connaissons tous la souffrance qu’est de perdre la face ou d’être discrédité ou encore avoir le sentiment de n’être personne. Dans la honte, nous baissons la tête, nous rasons les murs, souhaitant être invisibles. Le bannissement est l’accompagnement traditionnel de la honte, et dans les sociétés primitives, dont nous sommes tous issus, le bannissement est l’équivalent de la mort.
Les expériences de l’enfance qui conduisent à la honte, comme les sévices sexuels, marquent la personnalité pour la vie, à moins que ces problèmes ne soient résolus par la thérapie. La honte, comme Freud l’a dit, produit la névrose. Elle est destructrice de la santé émotionnelle et psychologique, et, en conséquence d’un manque d’estime de soi, elle rend vulnérable au développement de la maladie physique. La personnalité fondée sur la honte est timide, retirée et introvertie. La honte est utilisée comme instrument de cruauté, et ses victimes deviennent souvent elles-mêmes cruelles. Les enfants honteux sont brutaux envers les animaux, et entre eux. Le comportement des gens dont la conscience est seulement dans les 20 est dangereux : ils ont tendance à avoir des hallucinations et une nature accusatrice, ainsi que de souffrir de paranoïa; certains deviennent psychotiques ou commettent des crimes bizarres. Certains individus qui ont la honte pour base, compensent avec le perfectionnisme et la rigidité, devenant obsédés et intolérants.
Les extrémistes moraux, qui forment des groupes de vigilance, projettent leur propre honte inconsciente sur les gens qu’ils se sentent justifiés d’attaquer vertueusement. Les tueurs en série ont souvent agi par moralisme sexuel, justifiant leurs crimes par la nécessaire punition des « mauvaises » femmes. Etant donné qu’elle rabaisse le niveau global de la personnalité, la honte a pour conséquence une vulnérabilité envers les émotions négatives des autres, et, ainsi, produit souvent une fausse fierté, la colère et la culpabilité.
Culpabilité
La culpabilité, si communément utilisée dans nos sociétés pour manipuler et punir, se manifeste sous une grande variété d’expressions, comme le remords, l’auto récrimination, le masochisme, et toute la gamme des symptômes du complexe de la victime.
a culpabilité inconsciente a pour conséquence des maladies psycho-somatiques, une tendance à avoir des accidents, et un comportement suicidaire. Beaucoup de gens se battent avec la culpabilité toute leur vie durant, tandis que d’autres essaient désespérément d’y échapper, en la niant de façon amorale.
La domination de la culpabilité a pour conséquence une préoccupation du « péché », une attitude émotionnelle impitoyable, fréquemment exploitée par des démagogues religieux qui l’utilisent pour la coercition et le contrôle. Ces marchands de « péché-et-salut », obsédés de punition, mettent en scène leur propre honte, ou la projettent sur les autres. Des sous-cultures qui exposent l’aberration de l’auto flagellation, manifestent souvent d’autres formes de cruauté, comme le meurtre public rituel des animaux.
La culpabilité provoque la rage, et le meurtre est fréquemment son expression. La peine capitale est un exemple évident de la façon dont le meurtre satisfait une populace rongée par la culpabilité. La société américaine impitoyable, par exemple, écrase de son mépris ses victimes, qu’elle expose au pilori des médias, et inflige des châtiments dont la valeur correctrice n’a jamais été démontrée.
Apathie
Ce niveau est caractérisé par la pauvreté, le désespoir, et l’impuissance. Le monde et l’avenir ont un aspect lugubre; le pathos est le thème de la vie. L’apathie est un état d’impuissance et de désespoir; ses victimes, indigentes en tout, manquent non seulement de ressources, mais aussi de l’énergie pour se procurer ce qui peut leur être accessible.
Si une énergie supplémentaire n’est pas fournie par des êtres bienveillants, la mort par suicide passif peut résulter de cette attitude. Sans la volonté de vivre, les désespérés voient sans regarder, sans réactions aux stimuli, jusqu’à ce que leurs yeux cessent de fonctionner, et qu’il n’y ait plus assez d’énergie pour ne serait-ce qu’ingurgiter la nourriture offerte.
C’est le niveau des sans-abri, des abandonnés de la sociétés ; c’est aussi la destinée des personnes âgées et autres, que des maladies chroniques ou progressives mettent dans un état d’isolement. Les apathiques sont des gens dépendants; les personnes apathiques sont « lourdes » et ressenties comme un fardeau par leur entourage. Trop souvent, la société manque de motivation suffisante pour être d’un secours réel pour les cultures (ainsi que les individus) à ce niveau, parce que celles-ci (et ceux-ci) ne sont pas considérés comme des canaux de ressources.
C’est le niveau des rues de Calcutta, ou seuls les « saints », comme Mère Teresa et ses disciples, osent s’aventurer. L’apathie est le niveau de l’abandon de l’espoir, et rares sont ceux qui ont le courage de la regarder en face.
Chagrin
C’est le niveau de la tristesse, de la perte et de la dépendance. Nous en avons tous fait l’expérience, à un moment ou à un autre, mais ceux qui restent à ce niveau, mènent en permanence une vie de regret et de dépression constants. C’est le niveau du deuil, du remords concernant le passé; c’est aussi celui des perdants chroniques, de ces joueurs invétérés qui sont persuadés que l’échec est partie intégrante de leur mode de vie; la conséquence en est souvent la perte d’emplois, d’amis, de la famille, et d’occasions favorables, ainsi que d’argent et de santé.
Les pertes importantes subies précocement rendent vulnérables à l’acceptation passive du chagrin, plus tard dans la vie, comme si le chagrin était le prix à payer pour vivre. Dans le chagrin, on voit la tristesse partout, chez les petits enfants, dans la vie même. Ce niveau colore sa vision entière de l’existence. Le syndrome du chagrin est en partie la notion de l’irremplaçabilité de ce qui a été perdu, ou de ce qu’il symbolisait. Il y a une généralisation du particulier, qui fait que la perte d’un être aimé, est assimilée à la perte de l’amour même.
A ce niveau, ces pertes émotionnelles peuvent générer une grave dépression ou la mort. Le chagrin est le cimetière de la vie, mais il a plus d’énergie que l’apathie. Ainsi, quand un patient traumatisé, apathique, commence à pleurer, nous savons que son état s’améliore. Une fois qu’il s’est mis à pleurer, il recommence à manger.
Peur
A ce niveau il y a beaucoup plus d’énergie vitale disponible, la peur du danger est saine. La peur gouverne le monde, stimulant une activité sans fin. La peur des ennemis, de la vieillesse, ou de la mort, ou du rejet, et une multitude de peurs sociales sont des motivateurs basiques dans la vie de la plupart des gens.
Du point de vue de ce niveau, le monde semble hasardeux, plein de pièges et de menaces. La peur est l’instrument officiel favori du contrôle par les agences totalitaires oppressives, et l’insécurité est le fonds de commerce des manipulateurs et des bourses de valeur. Les médias et la publicité jouent sur la peur pour augmenter leurs parts de marché. La prolifération des peurs est aussi illimitée que l’imagination humaine; une fois que la peur est devenue le centre d’attention, les interminables événements inquiétants du monde la nourrissent.
La peur devient obsessionnelle et peut prendre n’importe quelle forme, la crainte de la perte d’une relation mène à la jalousie et à un niveau élevé de stress chronique. La pensée craintive peut devenir de la paranoïa et générer des structures névrotiques de défense, et, parce qu’elle est contagieuse, devenir une tendance sociale dominante. La peur limite le développement de la personnalité et conduit à l’inhibition. Parce qu’il faut de l’énergie pour s’élever au-dessus de la peur, les gens qui en sont victimes sont incapables d’atteindre un niveau supérieur sans aide.
Ainsi, les gens qui vivent dans la peur cherchent des leaders forts qui semblent avoir vaincu leurs propres peurs pour qu’ils les libèrent de leur servitude.
Désir
Il y a encore plus d’énergie disponible à ce niveau; le désir motive de vastes domaines de l’activité humaine, y compris l’économie. Les publicitaires jouent sur notre désir en nous programmant avec des besoins liés à des impulsions instinctives. Le désir nous pousse à faire de grands efforts pour réaliser nos buts et obtenir des gratifications.
Le désir d’argent, de prestige, ou de pouvoir, gouverne la vie de beaucoup de gens qui se sont élevés au-dessus de la peur comme motif de vie prédominant. Le désir est aussi le niveau de la dépendance; il devient une soif plus importante que la vie même. La victime du désir peut en réalité être inconsciente de la base de ses motifs.
Certaines personnes deviennent dépendantes de la soif de reconnaissance, et rebutent les autres par leurs constantes exigences. Le désir d’une approbation sexuelle à produit toute une industrie de cosmétiques et de mode. Le désir a un rapport avec l’accumulation et l’avidité. Mais le désir est insatiable, parce que c’est un champ d’énergie instable; la satisfaction d’un désir est vite remplacée par le désir insatisfait de quelque chose d’autre.
Par exemple, les multimillionnaires ont tendance à être obsédés par l’acquisition de plus en plus d’argent. Le désir est à l’évidence un état beaucoup plus élevé que l’apathie ou le chagrin, car pour « obtenir », il faut d’abord avoir l’énergie de « vouloir ». La télévision a eu une influence majeure sur beaucoup de gens accablés, inculquant des besoins et énergisant leurs désirs à un point tel qu’ils sont sortis de l’apathie à la recherche d’une vie meilleure. Le besoin et le désir peuvent nous mettre sur la route de la réalisation. Le désir peut ainsi devenir un tremplin pour accéder à des niveaux plus élevés de conscience.
Colère
La colère peut conduire à l’homicide et à la guerre, mais, comme niveau d’énergie, elle est beaucoup plus éloignée de la mort que ceux qui lui sont inférieurs. La colère peut conduire à une action destructrice, comme à un acte destructeur. Quand les gens sortent de l’apathie et du chagrin, pour triompher de la peur comme mode de vie, ils commencent à désirer; le désir mène à la frustration qui à son tour provoque la colère.
Ainsi, la colère peut être un pivot grâce auquel les opprimés finissent par être catapultés vers la liberté. La colère contre l’injustice sociale, la « victimisation » et l’inégalité, a créé de grands mouvements qui ont provoqué des changements importants dans la structure de la société. Mais la colère s’exprime le plus souvent sous la forme du ressentiment et de la vengeance; ainsi, elle est volatile et dangereuse.
L’exemple même de la colère comme mode de vie, ce sont les gens irritables, explosifs, réagissant de façon démesurée au moindre affront, qui deviennent des recenseurs d’injustices, querelleurs, belliqueux ou procéduriers. Étant donné que la colère provient d’un désir frustré, elle est fondée sur le champ d’énergie qui lui est inférieur. La frustration est le fruit de l’exagération de l’importance des désirs. La personne coléreuse peut se mettre en fureur, comme un enfant frustré. La colère conduit facilement à la haine qui a un effet érosif sur tous les domaines de la vie d’une personne.
Fierté ou orgueil
L’orgueil a suffisamment d’énergie pour gouverner les Corps des Marines US. C’est le niveau auquel aspire la plus grande partie de notre espèce, de nos jours. Quand on atteint ce niveau, on se sent positif, en comparaison des champs d’énergie inférieurs. Ce relèvement de l’estime de soi est un baume pour toutes les douleurs éprouvées à des niveaux inférieurs de conscience.
L’orgueil est très éloigné de la honte, de la culpabilité ou de la peur; passer, par exemple, du désespoir du ghetto à la « dignité » de Marine est un saut considérable. L’orgueil a généralement bonne réputation, il est socialement encouragé, mais, comme le tableau des niveaux de conscience le montre, il est suffisamment négatif pour rester au-dessous du niveau critique. C’est pourquoi l’orgueil ne semble bon que comparé aux niveaux inférieurs. Le problème, comme nous le savons tous, est que « l’orgueil précède la chute ».
L’orgueil est sur la défensive et vulnérable, parce qu’il dépend des conditions extérieures, sans lesquelles l’orgueilleux peut soudain revenir à un niveau inférieur, L’ego gonflé est vulnérable à l’attaque. L’orgueil reste faible parce qu’il peut être déboulonné de son piédestal et retomber jusqu’à la honte, qui est la menace qui active la peur de la perte et l’orgueil. L’orgueil divise et donne naissance au factionnalisme; les conséquences en sont coûteuses.
L’homme est souvent mort pour l’orgueil, les armées se massacrent mutuellement pour cet aspect de l’orgueil, qu’on appelle le nationalisme. Guerres de religion, terrorisme ou zélotisme politique, l’histoire épouvantable du Proche-Orient et de l’Europe Centrale, tels sont les coûts de l’orgueil, que paye la société entière. Le revers de l’orgueil est l’arrogance et le déni. Ces caractéristiques bloquent la croissance; dans l’orgueil, la guérison des dépendances est impossible parce que les problèmes émotionnels ou les défauts sont niés.
Tout le problème du refus est celui de l’orgueil. Ainsi, l’orgueil est une obstruction très importante à l’acquisition du pouvoir véritable, qui, avec sa stature et son prestige véritable, supplante l’orgueil.
Courage
A ce niveau d’énergie le pouvoir fait son apparition. Quand on teste des sujets à tous les niveaux d’énergie au-dessous de la volonté, on s’aperçoit, comme on peut le vérifier rapidement, que tous sont faibles. N’importe qui devient fort en réaction à des domaines vitaux supérieurs à celui-ci.
C’est la ligne critique qui distingue les influences positives et négatives de la vie. Au niveau du courage, il y a obtention du pouvoir véritable; ainsi, c’est le niveau de l’énergétisation. C’est la zone d’exploration, d’accomplissement, de force morale, et de détermination. Aux niveaux inférieurs, le monde est considéré comme sans espoir, triste, effrayant ou frustrant, mais au niveau du courage, la vie est considérée comme passionnante, pleine de défis, stimulante.
Le courage implique la volonté d’essayer des choses nouvelles et de relever les défis de la vie, de procéder à des changements. A ce niveau de pouvoir, on est à même de profiter efficacement des chances et des occasions qu’offre la vie. Par exemple, l’énergie d’acquérir de nouvelles compétences professionnelles est disponible. Le développement et l’éducation deviennent des buts que l’on peut atteindre. Il y a là la capacité de faire face à la peur ou aux défauts, et de progresser malgré leur présence; l’anxiété ne paralyse pas les efforts, comme elle le fait aux étapes inférieures d’évolution.
Les obstacles qui triomphent des gens dont la conscience est au-dessous de ce niveau sont des stimulants pour ceux qui ont accédé au premier niveau du pouvoir véritable. Les gens qui sont à ce niveau restituent au monde autant d’énergie qu’ils en prennent; à des niveaux inférieurs les populations ainsi que les individus pompent de l’énergie de la société, sans réciprocité.
Parce que les réalisations ont une réaction positive, la satisfaction et l’estime propres se renforcent progressivement. C’est ici que la productivité commence. Le niveau de conscience collective du genre humain est resté légèrement en dessous de ce niveau d’énergie pendant de nombreux siècles, et, curieusement, à atteint seulement son niveau actuel au cours des dernières décennies.
Neutralité
L’énergie devient très positive quand nous arrivons au niveau qualifié de neutre, parce qu’il est caractérisé par l’abandon de la positionnalité qui est la marque des niveaux inférieurs. Au dessous de ce niveau, la conscience a tendance à voir des dichotomies et prend des positions rigides, un obstacle dans un monde qui est complexe et multifactoriel, plutôt que binaire.
L’adoption de ces positions génère la polarisation qui à son tour crée opposition et division. Comme dans les arts martiaux, une position rigide devient un point de vulnérabilité; ce qui ne plie pas est susceptible de se briser. S’élevant au-dessus des barrières ou des oppositions qui dissipe ses énergies, l’état neutre permet la souplesse et l’appréciation réaliste des problèmes.
Être neutre, cela signifie être relativement détaché des résultats; ne pas obtenir ce que l’on veut n’est plus perçu comme un échec, une frustration ou quelque chose d’effrayant. Au niveau neutre, on peut dire: « Bon, si je n’obtiens pas cet emploi, j’en aurais un autre. » C’est le commencement de la confiance intérieure; on sent son pouvoir, et ainsi l’on n’est pas intimidé, ni poussé à prouver quelque chose. Cette vie, avec ses hauts et ses bas, sera fondamentalement correcte, si l’on peut adopter en toute chose une attitude de ce niveau d’énergie.
Les gens de la neutralité ont un sentiment de bien être; la marque de ce niveau, c’est une capacité confiante à vivre dans ce monde. C’est le niveau de la sécurité, les gens de ce niveau sont d’agréable compagnie, des voisins et des associés sûrs, parce qu’ils ne s’intéressent pas au conflit, à la compétition, ou à la culpabilité. Ils sont à l’aise et fondamentalement imperturbables émotionnellement. Cette attitude n’est pas critique et ne conduit à aucun besoin de domination sur le comportement des autres gens. Réciproquement, ils sont difficiles à dominer, à cause de leur liberté, qui est leur valeur fondamentale.
Bonne volonté
Le niveau d’énergie très positif peut être considéré comme la porte donnant accès aux niveaux supérieurs. Par exemple, au niveau neutre, les travaux sont faits de façon adéquate, mais au niveau de la bonne volonté le travail est très bien fait et la réussite est commune dans toutes les entreprises. La croissance est rapide ici et les gens de ce niveau sont ceux qui progressent et que l’on choisit pour des postes supérieurs. La bonne volonté implique que l’on a triomphé de la résistance intérieure à la vie, et que l’on s’engage dans la participation.
Au-dessous du niveau courage , on a tendance à avoir l’esprit fermé, mais au niveau de la bonne volonté, une grande ouverture apparaît. Les gens sont authentiquement amicaux et la réussite sociale et économique semblent suivre automatiquement. Les gens de bonne volonté ne sont pas troublés par le chômage, ils prendront un autre emploi quand ils le devront ou créeront leur propre affaire. Ils ne se sentent pas abaissés par des emplois de service ou par le fait de commencer au bas de l’échelle. Ils aident les autres et contribuent au bien de la société. Ils font volontiers face aux questions intérieures et n’ont pas de blocages importants pour ce qui est de l’étude et de l’apprentissage.
A ce niveau, l’estime de soi est élevée, renforcée par une réaction positive de la société, sous forme de reconnaissance, d’appréciation et de récompense. La bonne volonté est sympathique et attentive aux besoins des autres. Les gens de bonne volonté sont des bâtisseurs et des collaborateurs de la société. Avec leur capacité à se remettre des situations adverses et à apprendre à partir de l’expérience, ils ont tendance à se corriger. Ayant abandonné l’orgueil, ils sont désireux de connaître leurs défauts, et d’apprendre des autres. A ce niveau les gens sont d’excellents étudiants et représentent une source considérable de pouvoir pour la société.
Acceptation
A ce niveau de conscience, une transformation capitale se produit, avec la compréhension de ce que l’on est soi-même la source et le créateur de l’expérience de sa vie. La prise de responsabilité caractérise ce degré dévolution ; les gens qui y sont vivent harmonieusement avec les forces de vie.
Tous les gens qui sont à des niveaux inférieurs à celui du courage ont tendance à être sans pouvoir, et à se considérer comme des victimes, à la merci de la vie. Cela provient de la croyance en ce que la source de son bonheur ou la cause de ses problèmes est « à l’extérieur ». Un bond énorme, récupérer son propre pouvoir, est effectué à ce niveau avec la réalisation de ce que la source du bonheur est en soi. A cette étape élevée, rien « d’extérieur » n’a la capacité de rendre heureux et l’amour n’est pas quelque chose qui est donné ou enlevé par un autre, mais quelque chose qui est créé de l’intérieur.
Ce niveau ne doit pas être confondu avec la passivité, qui est un symptôme de l’apathie. L’acceptation permet l’engagement dans la vie selon ses propres conditions. sans essayer de le rendre conforme à un programme. Dans l’acceptation, il y a un calme émotionnel et la perception est élargie, car le refus est transcendé. On voit maintenant les choses sans distorsion ou mauvaise interprétation; le contexte de l’expérience est élargi, en sorte qu’on soit capable de voir l’ensemble.
L’acceptation a essentiellement trait à l’équilibre, à la proportion et à la justesse. L’individu au niveau de l’acceptation ne s’intéresse pas détermination du vrai ou du faux, du juste ou de l’injuste, mais à la résolution des problèmes. Les travaux rudes ne provoquent aucun malaise. Les desseins à long terme prennent le pas sur ceux qui sont à court terme; l’autodiscipline et la maîtrise prévalent. Au niveau de l’acceptation, nous ne sommes pas polarisés par le conflit ou l’opposition; nous voyons que les autres ont les mêmes droits que nous, et nous honorons l’égalité.
Les niveaux inférieurs sont caractérisés par la rigidité, mais à ce niveau la pluralité sociale commence à émerger comme forme de résolution des problèmes. Ainsi, ce niveau est dépourvu de discrimination ou d’intolérance; il y a une conscience de ce que l’égalité n’exclut pas la diversité; l’acceptation inclut et n’exclut pas.
Raison
La différence entre la stupidité et le génie c’est que le génie à des limites...
L’intelligence et la rationalité passent au premier plan quand l’intentionnalité des niveaux inférieurs est transcendée. La raison est capable de manier de vastes et complexes quantités de données et de prendre des décisions rapides, correctes; de comprendre les complexités des relations, des gradations, et des distinctions subtiles; une manipulation experte de symboles, comme concepts abstraits, devient de plus en plus importante.
C’est le niveau de la science, de la médecine, et de la capacité, généralement accrue, de conceptualisation et de compréhension. La connaissance et l’éducation sont ici considérées comme capitales. La compréhension et l’information sont les outils principaux de l’accomplissement, qui est la marque caractéristique de ce niveau. C’est celui des Prix Nobel, des grands hommes d’état. Einstein, Freud, et les autres grands penseurs de l’histoire, sont à cet étalonnage.
L’imperfection de ce niveau, c’est l’incapacité à distinguer clairement la différence entre les symboles et ce qu’ils représentent et la confusion entre le monde objectif et le monde subjectif, qui limite la compréhension de la causalité. A ce niveau, l’arbre peut facilement cacher la forêt; on peut aisément être entiché de concepts et de théories et finir par manquer l’essentiel. L’intellectualisation peut devenir une fin en soi. La raison est limitée en ceci qu’elle ne fournit pas la capacité de discernement de l’essence ou du point critique d’une affaire complexe. La raison, en elle-même, n’est pas un guide pour la vérité. Elle produit des quantités massives d’information et de documentation, mais manque de capacité à résoudre les désaccords dans les données et les conclusions.
Tous les arguments philosophiques semblent convaincants en soi. La raison est très efficace dans un monde technique ou les méthodologies de la logique dominent, mais la raison même, paradoxalement, est l’obstacle principal vers l’accès à des états supérieurs de conscience. Il est relativement rare, dans notre société, que l’on dépasse ce niveau.
Amour
L’amour tel qu’il est décrit dans les médias n’est pas celui auquel se réfère ce niveau. Ce que le monde appelle généralement amour est un état émotionnel intense, combinant l’attirance physique, la possessivité, le contrôle, la dépendance, l’érotisme et la nouveauté. Il est le plus souvent fragile et fluctuant, en accroissement et en diminution, avec diverses conditions.
Quand elle est frustrée, cette émotion révèle souvent une colère et une dépendance sous-jacentes que l’amour avait masquées. Il est évident que l’amour peut se changer en haine, mais ici, il s’agit plus de sentimentalité dépendante que d’amour; il n’y a probablement jamais eu d’amour dans une telle relation, car la haine est le fruit de l’orgueil et non de l’amour.
Ce niveau est caractérisé par le développement d’un amour inconditionnel, immuable et permanent. Il ne varie pas, sa source ne dépend pas de facteurs extérieurs. Aimer est un état d’être. C’est une façon indulgente, attentionnée, secourable, d’établir son rapport au monde.
L’amour n’est pas intellectuel et ne procède pas du mental; l’amour émane du cœur. Il a la capacité d »élever les autres et d’accomplir de grands exploits, à cause de la pureté de ses motivations. A ce niveau de développement, la capacité à discerner l’essence devient prédominante; l’essence d’un sujet devient le centre de la considération. Étant donné que la raison est transcendée, apparaissent la capacité d’une reconnaissance instantanée de la totalité d’un problème et un grand élargissement du contexte, particulièrement en ce qui concerne le temps et le procédé.
La raison ne s’occupe que des particuliers alors que l’amour s’occupe des totalités. Cette capacité, souvent attribuée à l’intuition, est le pouvoir de comprendre instantanément, sans recourir au traitement séquentiel des symboles. Ce phénomène apparemment abstrait est, en fait, très concret; il s’accompagne d’une libération mesurable d’endorphine dans le cerveau. L’amour ne prend pas position, et ainsi, est global, s’élevant au dessus de la séparation. Il est alors possible d’être « un avec l’autre », car il n’y a plus de barrières.
L’amour est ainsi inclusif et développe progressivement le sens du soi. L’amour se concentre sur la bonté de la vie dans toutes ses expressions et augmente ce qui est positif, il dissout la négativité en la contextualisant, plutôt qu’en l’attaquant. C’est le niveau du bonheur véritable, mais, bien que le monde soit fasciné par l’amour, il est intéressant de noter que seulement 0,4 % de la population du globe atteint ce niveau d’évolution de la conscience.
Joie
Plus l’amour devient inconditionnel, plus il est éprouvé comme joie intérieure. Ce n’est pas la joie soudaine d’une tournure favorable des événements; c’est un accompagnement constant de toutes les activités. La joie apparaît dans chaque moment d’existence et non à partir d’une source extérieure; Ce niveau est aussi celui de la guérison et le niveau de groupes de développement personnel à base spirituelle. A partir de ce niveau, nous sommes dans le domaine des saints et des disciples et guérisseurs spirituels avancés.
Une capacité à une patience considérable et la persistance d’une attitude positive face à l’adversité prolongée sont la caractéristique de ce champ d’énergie; la marque spécifique de cet état est la compassion. Ceux qui ont atteint ce niveau exercent une influence marquée sur les autres. Ils ont le pouvoir d’avoir un regard prolongé qui provoque un état d’amour et de paix. A ce degré d’étalonnage, le monde que l’on voit est illuminé par la beauté et la perfection merveilleuses de la création.
Tout arrive sans effort, par synchronicité, le monde et tout ce qui s’y trouve est considéré comme l’expression de l’amour et de la divinité. La volonté individuelle s’unit à la volonté divine. Une présence est ressentie, dont le pouvoir crée des phénomènes hors des attentes conventionnelles de la réalité, phénomènes qualifiés de miraculeux par l’observateur ordinaire. Ces phénomènes représentent le pouvoir du champ d’énergie, non de l’individu. Le sens de la responsabilité que l’on a envers les autres, à ce niveau, est d’une qualité différente de celui qui prévaut aux niveaux inférieurs: il y a un désir d’utiliser son état de conscience au bénéfice de la vie même, plutôt que des individus particuliers.
La capacité à aimer beaucoup de gens simultanément est accompagnée de la découverte de ce que plus on aime, plus on peut aimer. Des expériences au seuil de la mort, particulièrement transformatrices, ont fréquemment permis à des gens de faire l’expérience de ce niveau d’énergie.
Paix
Ce champ d’énergie est associé à l’expérience exprimée par des mots comme transcendance, autoréalisation et conscience de Dieu. Il est extrêmement rare: 1 personne sur 10 millions y accède.
Quand cet état est atteint, la distinction entre sujet et objet disparaît, et il n’y a pas de point focal de perception spécifique. Souvent, les individus qui sont à ce niveau se retirent du monde, car l’état de félicité qu’il comporte fait obstacle à l’activité ordinaire. Certains deviennent des maîtres spirituels; d’autres travaillent anonymement à l’amélioration de l’humanité.
Certains deviennent de grands génies dans leur domaine respectif et apportent des contributions importantes à la société. Ces gens sont des saints, et on peut officiellement les désigner ainsi, mais à ce niveau, la religion formelle est communément transcendée pour être remplacée par la spiritualité pure dont toutes les religions proviennent. La perception au niveau 600 et au-dessus se déroule lentement, suspendue dans le temps et l’espace, rien n’est stationnaire, tout est vivant et rayonnant. Ce monde est le même que celui qui est vu par les autres, mais il s’écoule sans cesse, dans une danse évolutive magnifiquement coordonnée dans laquelle le sens et la source sont dominants.
Cette révélation impressionnante se produit de manière non rationnelle dans un silence mental infini, la non conceptualisation, tel est l’état qui prévaut. Ce qui témoigne et ce dont il est témoigné assument la même identité, l’observateur se dissout dans le paysage et devient également l’observé. Toutes choses sont connectées entre elles par une présence dont le pouvoir est infini, d’une douceur exquise, mais solide comme le roc.
Les grandes œuvres d’art, de musique et d’architecture, qui émergent de ce niveau d’énergie peuvent nous transporter temporairement à des niveaux supérieurs de conscience et sont universellement reconnues comme inspiratrices et intemporelles.
Eveil
C’est le niveau des grands de l’histoire qui ont produit les modèles spirituels que d’innombrables personnes ont suivi au cours des âges. Tous sont associés à la divinité, avec laquelle ils sont souvent identifiés.
C’est le niveau de l’inspiration puissante; ces êtres mettent en place des champs d’énergie attracteurs qui influencent tout le genre humain. A ce niveau, il n’y a plus d’expérience d’un moi personnel séparé des autres; il y a plutôt une identification du soi avec la conscience et la divinité.
Le non manifesté est expérimenté comme le soi au-delà du mental. Cette transcendance de l’ego enseigne, par l’exemple, aux autres à la réaliser. C’est le sommet de l’évolution de la conscience dans le monde humain. Les enseignements éminents élèvent les masses, et relèvent le niveau de conscience de toute l’humanité.
La possession de cette vision, on appelle cela la grâce et le don qu’elle apporte est la paix infinie, considérée comme indéfinissable, au delà des mots. A ce niveau de réalisation, le sens de l’existence transcende tout temps et toute individualité. Il n’y a plus d’identification avec le corps physique, il n’est plus considéré comme « moi », et, ainsi, son destin n’intéresse plus. Le corps est juste considéré comme un instrument de conscience, grâce à l’intervention du mental, sa valeur de base est celle de la communication.
Le moi se fond dans le soi. Il n’y a pas de localisation de la conscience; la conscience est également présente partout. Les grandes œuvres d’art représentant les individus qui ont atteint le niveau de l’Illumination, montrent le maître avec une position des mains spécifique, appelée mudrâ : la paume de la main émet la bénédiction; c’est l’acte de transmission de ce champ d’énergie à la conscience du genre humain.
Ce niveau de grâce divine est le niveau le plus élevé atteint par quelqu’un qui a vécu dans l’histoire, les grands avatars tels que Krishna, Bouddha, Jésus…